Sale temps pour le syndicalisme
Dans les années 90, les politiques avaient durement payé les affaires de financement occulte et les promesses non tenues. Les taux d'abstention avaient atteint des records.
Déjà peu représentatifs, c'est au tour des syndicats de trahir la base. Trois faits en moins d'un mois desservent le syndicalisme,
les fonds occultes de l'UIMM qui auraient servi à financer les syndicats
les dirigeants de la CGT et de la CFDT qui ne relayent pas les attentes de la base
Bruno Julliard, qui négociait au nom de l'UNEF la pax universita avec Pécresse alors qu'il savait qu'il allait démissionner dans les jours suivants... sans doute pour rejoindre la mairie de Paris. On rappellera que ce fils d'élu avait affirmé il y a quelques semaines dans une interview à itele qu'il était élu jusqu'en juin 2008 à l'UNEF...
Espèrons que cette crise sera passagère car le syndicalisme est très utile... aux permanents syndicaux.